Cheilosia grossa (Fallén, 1817)

Cheilosia grossa (Fallén, 1817) View in CoL

CH, Chancy ( GE), Bois des Bouchets, 2487247/ 1110839, 392 m, 31.3.2021, filet, 1 ♂, leg. GaËl Pétremand, det. GaËl Pétremand, in coll. MZL ; CH, Bernex ( GE), Bois des Mouilles, 2495260/ 1116665, 415 m, 25.3.2022, filet, 2 ♀, leg. GaËl Pétremand, det. GaËl Pétremand 2022, in coll. GaËl Pétremand.

Cheilosia grossa a pu être observée à deux reprises au mois de mars 2021 et 2022 dans deux sites protégés du canton de Genève dans le cadre de deux projets différents (l’un mené dans différents types de forêts en Suisse, l’autre ayant lieu dans des réserves du canton de Genève). Les adultes, au vol très précoce, ont été collectés sur des fleurs de saules ( Salix spp. ) et de prunelliers ( Prunus spinosa ). La larve phytophage se développerait dans les tubercules d’Asteracées du genre Carduus et Cirsium (Speight 2020) . En étant relativement poilue cette espèce fait figure d’exception dans le genre Cheilosia , et ne peut être confondue qu’avec les autres espèces du groupe alpina dont elle fait partie. Claussen (1998) propose une clé pour les différencier, mais omet toutefois C. albipila Meigen, 1838 . La couleur des fémurs permet de séparer les femelles de ces deux espèces (entièrement oranges chez C. albipila et en grande partie noirs chez C. grossa ) tandis que les mâles peuvent être distingués par la couleur du troisième segment antennaire (entièrement brun-noir chez C. grossa ) et la présence de pruinosité sur le front chez C. grossa .

Statut dans la liste rouge européenne ( Vujić et al. 2022): préoccupation mineure (LC).