Martinsia ackermanni Dalens & Robin, 2023
publication ID |
https://doi.org/10.57800/faunitaxys-11(79) |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:A5E1E3E4-6636-42AC-9973-28BC3DDACC4C |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03BC87E2-FF9E-FFE0-FC1F-CBB2FD16FC4C |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Martinsia ackermanni Dalens & Robin |
status |
sp. nov. |
Martinsia ackermanni Dalens & Robin View in CoL n. sp.
( Fig. 1 & 2)
ZooBank: https://zoobank.org/ 2F7D4C9D-93E7-48BA-B6BB-42C738BCBA8A
Holotype, ♀, Guyane, Mont Tabulaire de la Réserve de la Trinité, 600 m, Mana – St-Elie, 4°36'4,48''N- 53°21'35,55''O, piège lumineux automatique, 16/09/2023 ( MNHN). GoogleMaps
Paratypes (3 ex.)
1 ♀, Guyane, Montagne des Chevaux , Roura, 4°44'29,19''N - 52°25'37,31''O, 30/11/2013, ALT, SEAG GoogleMaps leg. ( FRC),
1 ♂, Guyane, Massif Lucifer , Saint-Laurent-du-Maroni - Apatou, 5°25’25’’N - 53°04’22,40’’O, 28/10/2014, ALT, SEAG GoogleMaps leg. (PHDC),
1 ♀, Guyane, Mont Tabulaire de la réserve de la Trinité, 600 m, Mana - St-Elie, 4°36'4,48''N - 53°21'35,55''O, 20/09/2023, ALT, SEAG GoogleMaps leg. (PHDC).
Diagnose. – Tégument brun foncé sur l’ensemble du corps à l’exception des antennes, brun orangé s’éclaircissant progressivement vers l’apex, et des pattes brun jaunâtre. Légère métallescence dorée sur les élytres. Fine pilosité dorée non obturante, plus longue et plus dense sur les élytres, ces derniers avec deux plages suturales claires, une médio-élytrale cordiforme et une apicale ovalaire.
Description de l’holotype ( Fig. 1a, 1b, 1c, 1d).
Tête. – Surface à la ponctuation sétifère dense; mandibules courtes et arquées, avec des soies dorées à leur face externe; palpes labiaux et maxillaires orangés, leurs apex tronqués; mentum ridé transversalement avec des soies longues, gula glabre, ridée transversalement; labre court,
Reviewers:
avec des soies dorées; clypéus transversal très étroit; front plus large que long, à la ponctuation rugueuse, faiblement concave, marqué en son centre d’un sillon coronal visible jusqu’au vertex; genae très petites, réduites à un processus anguleux; tubercules antennifères légèrement projetés en dehors et en arrière; yeux entiers, lobes inférieurs très convexes; espace interoculaire supérieur égal à 1,1 fois la largeur d’un lobe oculaire supérieur; antennes de 11 articles, l’article VIII atteignant l’apex élytral, scape fortement ponctué, renflé en son milieu.
Formule antennaire rapportée au scape:
I = 1,0; II = 0,3; III = 2,1; IV = 2,1; V = 2,1; VI = 1,9; VII = 1,7; VIII = 1,4; IX = 1,2; X = 1,0; XI = 0,9.
Thorax. – Subcylindrique avec une constriction basale marquée et des épines latérales, 1,15 fois plus long que large si on exclue les épines, aussi long que large si onles inclue, largeur basale équivalente à la largeur apicale; surface à ponctuation plusfine que sur la tête, lessoies semi couchées;partie médiane du pronotum à la ponctuation coalescente, donnant un aspect mat, avec une légère dépression; côtés renflés au tiers basal, avec une courte épine bienmarquée; espace inter-procoxal égal à 0,1 foisla largeur d’une procoxa; processus prosternallaminiforme; prosternum finementet densément ponctué avec de longues soies cendrées; mésosternum à la ponctuation coalescente, espace méso-coxal égalà 0,2 fois la largeur d’une mésocoxa; métasternum à la ponctuation fine et moins dense que sur le prosternum, avec des longues soies cendrées; scutellum largement arrondi; élytres 3,5 fois plus longs que larges, les côtés subparallèles, l’apex progressivement rétréci, déhiscent et légèrement émarginé; huméri faiblement projetés, une côte humérale à peine marquée à la base; surface à forte ponctuation sétifère non coalescente, d’où émergent de fines soies souples dorées, coloration brun foncé avec une nette métallescence dorée; macule en forme de coeur placée sur la suture à l’apex de la moitié basale, macule ovalaire à cheval sur la suture, atteignant presque l’apex.
Abdomen. – Sternites de surface similaire au métasternum, les quatre premiers de longueur équivalente, dernier segment conique et allongé, échancré à l’apex; dernier tergite visible échancré également, avec dessoies dorées semi érigées.
Pattes. – Coloration brun jaunâtre, les fémurs aplatis dorsoventralement, plus renflés à leur face postérieure, faiblement ponctués; tibias subrectilignes, de ponctuation plus dense, avec des soies semi érigées dorées et deux épines apicales; premier protarse visible plus court que les deux suivants réunis, premier mésotarse et premier métatarse plus longs que les suivants réunis.
Mâle ( Fig. 2a, 2b 2c)
Habitus général plus massif, genae plus épaisses à l’apex camus, front plus fortement ponctué et granuleux, étréci en avant, antennes plus longues et plus épaisses, en particulier les cinq premiers articles: le scape renflé, denticules à la face interne des 4 premiers segments, l’article VIII dépassant l’apex élytral, thorax pyriforme, plus élargi dans les deux tiers apicaux, pattes plus fortes, le premier segment tarsal plus court, dernier sternite visible plus court avec des soies dorées plus abondantes, dernier tergite visible arrondi et non échancré, dernier sternite largement échancré.
Remarque. – Sur l’unique exemplaire mâle examiné, seul le dernier segment antennaire présent est élargi à sa base, raccourci et coudé en dehors. Nous ne pouvons exclure une anomalie survenue lors de la nymphose.
2a -b. Habitus. a. Vue dorsale. b. Vue ventrale. 2c. Pronotum.
Dimensions (mm) (holotype ♀ / paratype ♂) - longueur totale: 20,4 / 18,9;
- largeur maximale du thorax: 3,3 / 4,0;
- largeur du thorax à mi-longueur: 2,6 / 3,6;
- longueur du thorax: 3,0 / 3,6;
- longueur élytrale: 14,5 / 12,5;
- largeur humérale: 4,2 / 4,1.
Etymologie. – Cette espèce est dédiée à Luc Ackermann, conservateur de la RNN de la Trinité pour l’organisation de la mission sur le Mont Tabulaire et pour son soutien précieux à l’entomologie en Guyane.
Éthologie -phénologie. – Trois des quatre exemplaires ont été observés en milieusub-montagnard (au-dessus de 500 m d’altitude) et le quatrième au sommet d’un relief de plus faible altitude (200 m), mais fortement échantillonné, ceci ne permet de tirer aucune conclusion sur la biogéographie et l’éthologie de l’espèce. Par contre, sur le plan phénologique, tous les spécimens ont été capturés en plein coeur de la saison sèche.
Discussion. – Les caractéristiques présentées par l’espèce permettent de la classer dans le genre Martinsia Chemsak & Linsley, 1967 , d’après la clé des genres des Oemina de Martins (1997):
(i) Scape sans cicatrice, plus court que l’antennomère III, vertex sans tubercule,lobes oculaires supérieurs normaux;
(ii) Lobes oculaires supérieurs plus étroits, aussi ou plus distants entre eux que la largeur d’un lobe;
(iii) Pédicelle plus court que le scape, protrochanters des mâles non modifiés;
(iv)Processus prosternal laminiforme ou absent;
côtés du prothorax avec une épine ou une spicule;
(v) Yeuxentiers,antennomèresIIIàVnonmodifiés,métatarsomèreIàpeine plus long que II+III;
(vi) Front plus large que long, plan à légèrement concave, tubercules antennifères distants, scape droit, prothorax plus étroit à la base qu’à l’apex dans les deux sexes;
(vii) Lobes oculaires supérieurs plus espacés entre eux que la largeur d’un lobe supérieur, épines du prothorax évidentes, pronotum grossièrement ponctué, presque glabre.
Le placement générique de ce taxon est également confirmé en utilisant la nouvelle clef de Santos-Silva, Nascimento & Botero (2023).
Le patron élytral suffit à distinguer ce nouveau taxon des autres taxons du genre Martinsia : l’espèce scabrosa est concolore sans métallescence, cordigera possède des élytres verts métalliques avec une unique macule rougeâtre au milieu de la moitié basale des élytres.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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