Pseudotacocha lacordairei, Audureau, 2025
publication ID |
https://doi.org/10.57800/faunitaxys-13(15) |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:6232D270-6180-40EF-B85D-07BDC23BED2A |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03DF87D6-FFF4-9D71-FF38-FB0649D9FAD3 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Pseudotacocha lacordairei |
status |
sp. nov. |
Pseudotacocha lacordairei sp. nov.
( Fig. 4 -9)
ZooBank: https://zoobank.org/ 5796B714-3E44-4731-9BE7-836CF837ED95
Holotype, ♀, Mexique, sans date, ex.coll. Lacordaire ( IRSNB).
Description de l’holotype
Coloration. – Espèceau tégument brunrougerevêtuauniveaudupronotum et des élytres d’une couche tomenteuse de soies très serrées blanc-crayeux qui obstrue le tégument, à l’exception d’une ligne centrale longitudinale au niveau du pronotum. Le spécimen très ancien montre çà et là des pertes de tomentum. Le reste de la surfacede cette espèce estrecouverte d’une pubescence peu dense de soies blanches.
Tête . – Le front est plat, quadrangulaire, grossièrement ponctué. Le bord antérieur du clypeus est concave; en arrière de ce dernier démarre un sillon médian longitudinal qui s’étend jusqu’au niveau du bord antérieur du pronotum. Le front se prolonge au niveau des extrémités supérieures latérales jusqu’à l’insertion des antennes. Les apophyses antennaires sont quasi-inexistantes.Les antennesde 11 articlesdépassent l’apex élytral. Ce dernier se situe au niveau de l’apex de l’antennomère IX. Le scape cylindrique est sans cicatrice. L’antennomère III mesure presque le double de la longueur du scape. L’antennomère IV mesure la moitié du III. Les antennomères suivants diminuent entailleendirectionapicale. Les antennomèressont recouvertsd’une trèsfine pilosité blanche peudense.Al’apex dechaque antennomère,unepetite touffe de quelques soies érigéesà direction externe est présente. La face interne des antennomères montre également une frange de petites soies dressées. Les yeux ne sont pas divisés. Les lobes oculaires supérieurs sont formés d’une dizaine de rangées d’ommatidies.Ceslobes sont séparés par une distance égale à la largeur d’un lobe. Les lobes oculaires inférieurs sont gros, ils occupent les 2/3 de la gena.
Thorax. – Le pronotum, régulièrement convexe, est aussi large que long. Il présente une constriction basale. Il n’y a pas de constriction apicale. Les faces latérales montrent une petite gibbosité. Quelques rares soies noires érigées traversent la couche tomenteuse. Le prothorax est plat, l’apophyse pro-sternale étroite s’insinue entre les coxae pour s’élargir en arrière de ces derniers. Le mésothorax est également recouvert d’une pubescence blanche. L’apophyse méso-sternale est beaucoup plus large, ses bords sontparallèles, elle se termine par une petite échancrure. Le scutellum est presque rectangulaire. Parsemé de quelques soies blanches à directiondistale, il est bordé par une frange de soies également blanches à direction centrifuge.
Elytres. – Les élytres sont plus larges que le pronotum. Leurs bords sont droits. La largeur des élytres diminue au niveau apical. L’apex se termine par une courte épine latérale. Les bords sont marqués par une double carène: une première bien évidente qui s’étend de la zone humérale pour s’estomper peu avant l’apex; une seconde moins visible, entre la première carène et le bord latéral de l’élytre. Un léger sillon juxta huméral est présent. L’abdomen est arrondi, il est formé de 5 ventrites recouverts d’une pilosité blanche; le dernier ventrite est légèrement échancré.
Pattes. – Fémurs droits. Tibias linéaires, parcourus par de longues soies dressées. Le dernier article des tarses présente des ongles bifides de longueur égale.
Mâle. – Inconnu.
Dimensions (mm). – Holotype. Longueur totale, 16 mm; largeur bihumérale, 4,3 mm.
Derivatio nominis. – Cette espèce est dédiée à Jean Théodore Lacordaire, entomologiste et voyageur. Il fut ensuite Professeur de zoologie à Liège ( Belgique); ce spécimen, qu’il avait placé au sein des Hemilophini , provient de sa collection.
Discussion. – Cette espèce rappelle les genres Phoebe ou Adesmus. C’est dans le genre Amphyonycha Dejean que Lacordaire vers 1860, puis Aurivillius en 1919 avaient placé cette espèce. Le genre Amphyonycha fut ensuite mis en synonymie avec Adesmus par Aurivillius, 1923. Néanmoins, en raison de la seconde carène, cette nouvelle espèce ne peut être placée ni dans le genre Adesmus, ni dans le genre Phoebe. Seul le nouveau genre Pseudotacocha peut renfermer cette dernière. Pseudotacocha lacordairei n. sp. se distingue de P. magnifica Martins et Galileo, 2012 par la bande plus étroite au centre du pronotum et par la présence d’une zone tomenteuse sur toute la surface élytrale.
IRSNB |
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.