Vespa diadema Latreille, 1802
publication ID |
https://doi.org/10.57800/faunitaxys-10(52) |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:A0C3C190-C608-41DF-AF4B-B5ADF61BE353 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/E655E77E-FF86-134B-FC80-46D9FB193695 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Vespa diadema Latreille, 1802 |
status |
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Vespa diadema Latreille, 1802 View in CoL
Homonyme primaire de Vespa diadema Christ, 1791 . Il est considéré – sans argumentation – comme un synonyme de V. biglumis par Saussure (1853: 47). Cette synonymie est reprise dans le catalogue de Dalla Torre (1894: 124) qui a par la suite considéré le taxon comme un synonyme de P. gallicus ( Dalla Torre, 1904: 72) . Le lieu de dépôt du type est inconnu ( Blüthgen, 1961: 53).
Berland (1942) estime que V. diadema est synonyme de P.nimpha .
Photo 15. Polistes gallicus var. mongolicus Buysson, 1911 , lectotype. MNHN - Collection: Insectes – Hyménoptères (EY) Spécimen MNHN-EY-EY8898.
Dans la section nimpha de sa révision des Polistes de France, il a en effet écrit:
« Latreille avait distingué deux espèces de Polistes dans la région parisienne; sa description de la « Guêpe diadème » s’applique parfaitement à celle-ci. Sans doute n’a-t-il pas signalé tous les caractères, et en particulier il n’a pas décrit le mâle, qui est plus reconnaissable que la femelle; mais on ne peut s’y tromper, et ce fut longtemps l’avis des entomologistes, car dans les anciennes collectionsontrouve des diadema correctementdéterminés.ToutefoisChrista la priorité, et c’est à juste titre que P. Blüthgen a récemment rétabli le nom » ( Berland, 1942: 141).
Cette synonymie est reprise dans la monographie de Blüthgen (1961: 53), le catalogue de Carpenter (1996b: 21) et la révision de Schmid-Egger et al. (2017: 103). Pourtant la figure 5 (Planche XXI) accompagnant la description de Latreille, illustre une tête de Polistes femelle avec l’espace malaire noir, ce qui est incompatible avec la coloration de P. nimpha . De plus, la lecture de la diagnose originelle de V. diadema , ne permet pas de parvenir à une quelconque conclusion concernant l’identité du taxon traité, les caractères utilisés actuellement pour la discrimination des Polistes n’y étant pas abordés:
« La guêpe est un peu plus petite que la précédente, d’un noir plus foncé, et sur lequel le jaune domine un peu moins. La partie antérieure de la tête, au-dessus de la bouche, a constamment deux petites lignes jaunes transversales; il n’y a qu’un point de cette couleur au-dessous de chaque oeil; les points jaunes qui se voient sur le milieu du corselet dans la guêpe française, manquent ici: les anneaux de l’abdomen n’ont qu’une petite bordure jaune, ou du moins la bande marginale est plus petite que dans la guêpe française. Les taches des deux premiers anneaux sont encore plus petites que dans celle-ci, et le jaune du second anneau ne remonte pas aussi haut: cette couleur est même, dans la guêpe diadème, d’un ton différent; elle tire sur le citron, du moins dans les individus vivans. On peut la caractériser ainsi: Très noire; deux lignes transverses sous les antennes, six lignes à l’écusson, deux points sur le premier et le second anneau de l’abdomen, leur bord postérieur, ainsi que celui des suivans, jaunes. ».
( Latreille, 1802b: 293).
La lecture de la diagnose originelle de Polistes opinabilis Kohl, 1898 et la consultation des figures 1 et 16 l’accompagnant, montrentque les formes du relief inter-antennaire, des bourrelets latéraux du clypeus, de la marge antérieure du clypeus et du dernier article antennaire du mâle, correspondent parfaitement à P. nimpha auctorum ( Fig. 7). En conséquence, le taxon figure comme synonyme de P. nimpha dans Blüthgen (1938: 272; 1961: 53), Weyrauch (1939: 156), Guiglia (1972: 56), Carpenter (1996b: 21) et Schmid-Egger et al. (2017: 103). L’examen de la diagnose de Vespa nimpha ayant montré que celui-ci est un nomen dubium (section Vespa nimpha ), nous avons donc affaire au plus ancien synonyme connu de l’actuel P. nimpha . Bien que cela entraîne un changement supplémentaire dans la nomenclature – déjà très instable – des Polistes paléarctiques, c’est bien sous le nom de P. opinabilis que P. nimpha auctorum doit figurer. Aucun type n’ayant été originellement désigné, Blüthgen (1943: 127) a désigné comme lectotype un mâle de Frain (= Vranov) (Moravie, République Tchèque).
Polistes nympha Weyrauch, 1939
Emendation injustifiée de Polistes nimpha (Christ) qui constitue donc un synonyme objectif plus récent de celui-ci (I.C.Z.N.: art 33.2.3). Le substantif grec « nympha » a en effet été adopté par le latin sous sa forme classique, ainsi que sous la forme dérivée « nimpha » adoptée par Christ. Les deux formes coexistant dans le latin classique et moderne, l'émendation nympha est injustifiable.
Polistes nimpha View in CoL var. Moltonii Guiglia, 1944
Décrit de Ligurie, comme simple variété de P.nimpha View in CoL caractérisée par la présence de taches rouge testacée sur la tête et le thorax. Décrit à partir d’un seul exemplaire (♀), ce taxon ne peut être reconnu. Il est considéré comme un synonyme de la forme nominative dans le catalogue de Carpenter (1996b: 21) et dans la révision de Schmid-Egger et al. (2017: 103) .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Family |
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Genus |
Vespa diadema Latreille, 1802
Gereys, Bruno 2022 |
Moltonii
Guiglia 1944 |