Miridiba (Miridiba) pseudolongiuscula, Keith, 2024
publication ID |
https://doi.org/10.57800/faunitaxys-12(20) |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:A4A0D0BF-BB99-4813-9C97-F3E6FE491931 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/FA5B8798-FFC6-FFCC-FC39-FA2F5BB233C7 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Miridiba (Miridiba) pseudolongiuscula |
status |
sp. nov. |
Miridiba (Miridiba) pseudolongiuscula View in CoL sp. nov.
( Fig. 1 -7)
ZooBank:https://zoobank.org/ A2420E1B-EA0F-4273-91BB-E49B99AFCB00
Holotype, ♂, Vietnam, Giat Lai prov. , Kon ChuRang nat. Park, 14°13’31 N – 108°28’12 E, 1100 m, 27.VI.2019, E. Orbach leg ( MZUF). GoogleMaps
Description
Diagnose. – Longueur: 16 mm. Insecte luisant, glabre sur la face supérieure, sauf quelques cils plus ou moins dressés à la base du pronotum, brun-roux, avant-corps et appendices plus obscurs, pygidium et abdomen éclaircis ( Fig. 1).
Tête ( Fig. 4). – Clypéus très transversal, marges latérales brièvement divergentes à la base, puis convergeant en arc de cercle large vers la marge antérieure, pourvue d’une nette incision centrale.Clypéus densémentponctué, la ponctuation de force grosse, nettement enfoncée, sauf en arrière de la marge
Marc Lacroix ( France) - http://zoobank.org/ F334E7F6-154B-43A8-9788-00608C58DE84
Olivier Montreuil (UMR 7179, CNRS / Muséum national d’histoire naturelle, Paris , France) - http://zoobank.org/ 5286C6DB-891A-49E0-8E96-8EAD084DC9F9
antérieure. Suture clypéofrontale visible sous forme d’une ligne brillante bisinuée et aplatie. Clypéus et front pas dans le même plan, avec une ponctuation analogue, devenant plus dense et un peu plus fine en arrière du front. Carène du vertex haute, bien nette, régulière, atteignant la marge périoculaire.Arrière du vertex avec une ponctuation dense, de même force que devant la carène. Antennes de 10 articles, dont 3 à la massue, cette dernière droite, de taille inférieure à la longueur du funicule sans le scape. Scape long, article II obconique, luisant, article VI et VII discoïdaux. Labre fort, très fortement bilobé en croissant. Dernier article du palpe maxillaire finement fusiforme,luisant,sans zone déprimée ou dépolie sur la face dorsale.
Pronotum. – Transverse, sa plus grande largeur au tiers basal ( Fig. 1, 4). Margeslatéralesconvergeantnettementplusfortementvers lesangles antérieurs qui sont explanés que vers les angles postérieurs, très obtus. Angles antérieurs très légèrement saillants en triangle obtus. Marge antérieure entièrement rebordée, ce rebord lisse et bien relevé, sans échancrure nette avant les angles antérieurs, glabre. Marge postérieure légèrement aplatie en vue arrière, glabre, non rebordée. Marges latérales à peine crénelées sur la moitié postérieure, les dentelures peu perceptibles. Ponctuation irrégulière, dense contre la marge antérieure, plus éparse ailleurs, particulièrement sur la margepostérieure, où elle devient plus fine et dense, vaguement agrégée en fins chapelets sur le disque. Tégument irrégulier, les points situés dans des dépressions. Marges latérales glabres. Une touffe médiane de cils dressés brunâtres devant une zone lisse devant la scutellum ( Fig. 3, 4 – flèche). Propleures densément et superficiellement ponctués avec une pilosité dressée recourbée vers le haut.
Scutellum. – En triangle transversal, la ponctuation de même type que sur le pronotum, mais sur un tégument régulier, épargnant les marges latérales et une bande médiane, glabre ( Fig. 4).
Élytres. – Allongés, élargis vers l’arrière. Intervalle juxtasutural visible dès la base sousforme d’un espace légèrement convexe,moins fortement ponctué que le tégument environnant, devenant rapidement nettement plus convexe et large vers l’arrière, où il s’efface sur la déclivité apicale.Pas de tracesde côtes discales. Présence d’une dépression avant le calus huméral, qui est net. Calus apical obsolète. Ponctuation presque uniforme, légèrement transverse sur le disque, un peu plusdense et petite à la base, située dansde légères dépressions sur le disque dans la partie basale, avec en outre un microponctuation nette. Marges épipleurales larges sous l’humérus, puis fortement amenuisées, atteignant l’apex des élytres, portant à la base une ciliation courte et jaunâtre, qui s’amenuise rapidement et devenant plus éparse ( Fig.1, 3).
Pattes. – Protibias tridentés, les dents équidistantes et de longueur décroissante, la dent apicale longue et courbe, l’éperon apical interne inséré en arrière du niveau de la dent médiane ( Fig. 4). Dessus avec une carène longitudinale bifurquant vers la dent médiane et la dent apicale. Protarses allongés, de longueur similaire, avec une dense touffe de soies jaunes courtes à l’apex de leur face inférieure. Griffes courtes, fortement recourbées, avec un denticule accessoire inférieur plus rapproché de la base sur les griffes postérieures. Saillie prosternale élargie à l’apex, légèrement échancrée au centre. Mésofémur avec une ponctuation éparse et irrégulière, avec le disque éparsement ponctué ( Fig. 2). Mésotibia allongé, avec une carène transversale oblique complète au tiers apical et 2 dents fortes sur la face dorsale. Métafémur épais avec une ponctuation identique à celle du mésofémur sur la plus grande partie dudisque,leszonesantérieure etpostérieureunpeuplusfortementetplus irrégulièrement ponctuées. Métatibia allongé non élargi vers le milieu, une carène transversale complète au tiers apical, fortement élargi à l’apex, avec une carinule dorsale.Éperons apicaux élargis, courts.Métatarse I épais.
Dessous. – Méso- et métasternum avec une dense pilosité fine jaunâtre, oblitérant latéralement en grande partie le tégument, qui est très finement et très densément ponctué, sauf au centre où la ponctuation est plus éparse et grosse ( Fig. 2). Limite entre les sternites visible, même au milieu sous forme d’une ligne imprimée, latéralement canaliculée. Ponctuation beaucoup plus fine et éparse au centre que latéralement, mais évidente, superficielle, pupillée. Premier sternite plus densément ponctué. Avant-dernier et dernier sternite avec de longs cils dressés.
8e tergite. – Peu convexe, en triangle transverse, marges latérale et apicale avec une pilosité dressée légèrement inclinée, assez courte, un peu plus longue sur l’apex. Marge apicale épaissie. Ponctuation de même type que sur la déclivité apicale des élytres. Pas de zone médiane moins ponctuée ( Fig. 5).
Édéage. – Du même type que M. longiuscula (Moser, 1909) ( Fig. 6-7), sans collum, les branches dorsales et ventrales individualisées à partir d’une partie basale indifférenciée commune dans leur moitié distale, les branches ventrales simples et à apex fortement élargi en triangle vertical.
Femelle. – Inconnue.
Derivatio nominis. – En raison de sa ressemblance avec M. longiuscula .
Discussion. – Cette nouvelle espèce est singulière par la présence d’une touffe de cils dressés sur l’arrière du pronotum, caractère qu’elle partage en plus de sa forme générale et le type de ponctuation avec M. longiuscula Keith, 2010 (décrite de l’Annam, Phuc-Son), mais s’en distingue, outre les caractères de l’édéage, par l’absence de côtes élytrales, l’explanation antéro-latérale du pronotum plus faible, la touffe pronotale formée d’une douzaine de cils dressés.
Si on fait abstraction de ce dernier caractère en définitive bien singulier dans le sous-genre, ces mêmes critères permettent de séparer cette nouvelle espèce de M. schoolmesteri Keith, 2010 , dont elle partage la forme générale, le type de ponctuation, l’explanation antéro-latérale du pronotum, mais elle s’en distingue cependant aisément par la forme de l’édéage, beaucoup moins allongé et de forme plus anguleuse, les branches dorsales bien séparées dans la moitié distale.
Gao et al. (2021b) n’assignent pas M. longiuscula au groupe « scutata » tel que défini par Gao et al. (2021a), au contraire de M. schoolmeesteri et alors qu’à l’évidence, ces taxons sont très proches: Despite the similarexternalfeatures, M. longiuscula cannot be a member of the morphotype Scutata because of the bilateral symmetrical branches of parameres. Herein we classified M. longiuscula as incertae sedis of the genus Mirdiba [sic].
Or cette difficulté disparaîtrait si on considère que ce morphotype regroupe des taxons à branches partiellement à complètement fusionnées et qu’on en élargit donc la définition. Ce groupe comprend donc désormais M. hani Gao, 2021 ; M. longiuscula (Moser, 1909) ; M. pseudolongiuscula nov. sp.; M. schoolmesteri Keith, 2010 et M. scutata (Reitter, 1902) .
MZUF |
Museo Zoologico La Specola, Universita di Firenze |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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