Omalisus victoris Mulsant, 1852
publication ID |
1662-8500 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/2B6C87FF-EE70-ED18-0BC0-FAE7FBDC114E |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Omalisus victoris Mulsant, 1852 |
status |
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Omalisus victoris Mulsant, 1852
En Europe, le genre Omalisus comprend cinq espèces (Bocák & Brlik 2008), principalement distribuées dans la région méditerranéenne. Alors qu’ O. fontisbellaquaei est commun et largement répandu, les quatre autres représentants du genre sont (très) rares partout dans leurs aires de distribution respectives. Souvent dÉtectÉs par des mâles isolés, leurs écologies restent mystérieuses, tout comme leurs larves et leurs femelles qui demeurent inconnues. L’identification au niveau spécifique des mâles n’est pas toujours simple et nécessite généralement l’examen des pièces génitales.
En Suisse, seul O. fontisbellaquaei était considéré comme indigène ( Allenspach & Wittmer 1979, Chittaro et al. 2021). O. victoris n’était quant à lui connu que de France (principalement des Alpes Maritimes et de Haute-Provence), de Croatie (une seule station connue) ( Pedersoli & Fanti 2019) et d’Italie. Dans ce dernier pays, plusieurs stations ont été mises en évidence au cours des dernières années grâce à des recherches ciblées, dont une au «Mt Rosa, Macugnaga», non loin de la frontière Suisse (Bocák & Brlik 2008). Dès lors, l’espèce pouvait raisonnablement être attendue dans notre pays. La présence de cette espèce en Suisse a pu être effectivement confirmée en 2021: un mâle a été capturé dans la région du Simplon, en fauchant la végétation basse d’une pelouse très fleurie de l’étage alpin, à plus de 2000 m d’altitude ( Fig. 1b).
O. victoris semble être une espèce à phénologie tardive, la majorité des observations européennes ayant été réalisées entre la mi-août et la fin septembre ( Pedersoli & Fanti 2019), tout comme notre capture. Des recherches menées au printemps dans des stations italiennes dans lesquelles l’espèce avait été trouvée en automne se sont révélées infructueuses ( Pedersoli & Fanti 2019). Néanmoins, il existe quelques observations plus précoces, comme par exemples le 5.6.2005 dans la Vallée de la Roya en France (H. Bouyon, comm. pers.) ou le 31.5.2004 à Split en Croatie ( Pedersoli & Fanti 2019).
O. victoris est une espèce d’altitude, la majorité des observations ayant été réalisées dans des localités situées au-dessus de 1000 m d’altitude, et même au-dessus de 2000 m pour les plus extrêmes (Bocák & Brlik 2008, Pedersoli & Fanti 2019). Notre observation, réalisée à 2129 m, confirme ce constat. Néanmoins, l’unique spécimen connu de Croatie (voir ci-dessus) a été capturé à une altitude de 700 m.
La femelle d’ O. victoris demeure encore inconnue, mais on soupçonne qu’elle est aptère, tout comme celle d’ O. fontisbellaquaei . Encore plus discrète que le mâle, elle se tiendrait au sol, à la base de la végétation. Quant à la larve, elle pourrait se nourrir au sol de Diplopodes, à l’instar de celle d’ O. fontisbellaquaei ( Burakowski 1988) .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Omalisus victoris Mulsant, 1852
Sanchez, Andreas & Chittaro, Yannick 2022 |
O. victoris
Mulsant 1852 |
O. victoris
Mulsant 1852 |
O. victoris
Mulsant 1852 |
O. fontisbellaquaei
Geoffroy 1785 |